Le terme « JUDO » est composé de 2 kanjis. Le premier "JU" signifiant souplesse, adaptation et le second "DO" la voie, le principe. Il peut être traduit par l'expression « la voie de la souplesse », ou principe de l'adaptation.
Le judo est un art martial, un sport de combat et un principe de vie japonaise (budô). Fondé par Jigoro Kano en 1882, le judo associe des techniques de projection et de contrôle au sol.
Sa pratique favorise l'acquisition de compétences indispensables à la construction des enfants : la maîtrise de soi, le respect des autres et l'autonomie.
Il est créé en 1985 par Bernard Midan. Ce dernier s'est inspiré sur la base du code d'honneur et de morale du collège national des ceintures noires proposé par Jean-Lucien Jazarin et sur la base du texte de Nitobe. Le code moral est inspiré de son ancêtre japonais : le bushido (la voie du guerrier) qui était le code d'honneur des samouraïs. C'est le code de conduite du judoka.
C'est respecter autrui
C'est faire ce qui est juste
C'est s'exprimer sans déguiser sa pensée
C'est être fidèle à la parole donnée
C'est parler de soi-même sans orgueil
Sans respect aucune confiance ne peut naître
C'est savoir taire sa colère
C'est le plus pur des sentiments humains
Le grade, en judo, représente une triple valeur SHIN (valeur morale, esprit, caractère), GHI (valeur technique), TAI (valeur corporelle). Cette triple valeur peut exister, pour chaque pratiquant, en proportion variable selon l'âge, la santé, le sexe.
La valeur SHIN domine et commande les autres. Un pratiquant sans valeur SHIN, et qui posséderait seulement les deux autres, serait un être dangereux et nuisible pour tous, et finalement pour lui-même. GHI gouverne TAI et oriente ou compense la valeur physique. La ceinture noire suppose un développement suffisant de : SHIN - GHI - TAI et une connaissance satisfaisante des deux principes de base du judo SEIRYOKU ZEN YO (utilisation efficace de l'énergie), JITA KYOEI (entraide et prospérité mutuelle).
Celui qui a peiné et persévéré dans l'étude du judo pour mériter la ceinture noire se distingue des autres étudiants. Il est désormais qualifié pour étudier la subtilité des techniques et méditer le sens profond du judo. La ceinture noire ne lui confère pas seulement une dignité, mais d'importantes responsabilités. Le prestige traditionnel, séculaire et universel, attaché à la ceinture noire, se reporte aussi sur son possesseur. C'est pourquoi la ceinture noire doit se montrer digne de ce prestige.
Le judo est jugé par tous, non seulement sur la valeur technique du ceinture noire, mais d'abord sur sa valeur morale et son comportement dans le dojo, l'étude, les compétitions et la vie. De ce fait, chaque ceinture noire est un ambassadeur du judo qu'il représente même à son insu. Il doit donc donner l'image véritable du judo. Car se conduire dans le dojo ou au dehors de façon contraire aux règles traditionnelles d'honneur et de morale des Arts Martiaux serait préjudiciable, non seulement au possesseur de la ceinture noire, mais aux autres ceintures noires et au judo tout entier.
Le Code d'honneur et de Morale traditionnelle des Arts Martiaux au japon est le BUSHIDO (voie du Samouraï ou Chevalier). L'influence en est si forte qu'elle s'est imposée au peuple entier. Le judo, comme tous les Arts Martiaux d'origine japonaise, est donc imprégné de BUSHIDO et inconcevable sans lui. C'est pourquoi chaque ceinture noire, engagé dans la voie du judo, l'est aussi dans celle du BUSHIDO. Il doit donc étudier, pratiquer et vivre le BUSHIDO en même temps que le judo, car ils sont inséparables.
En Europe, les chevaliers du Moyen Age dans l'inde, les Kshattryas, avaient les mêmes codes d'honneur que les Samouraïs Japonais. Ce qu'il y a de plus humain dans nos civilisations mécanistes est une survivance des principes chevaleresques. Les titres de gentleman ou de gentilhomme sont encore, de nos jours, donnés à ceux qui vivent selon les règles non écrites de l'antique chevalerie.
Le BUSHIDO des Samouraïs est toujours vivant et actuel au Japon. Sa vitalité éveille en nous l'écho profond de notre ancienne culture chevaleresque. La pratique du BUSHIDO ne nous est donc pas étrangère. Jointe à celle du judo et des Arts Martiaux, elle reprend seulement une actualité civilisatrice. Résumé et traduit en deux mots, le BUSHIDO est la " noblesse d'âme " mais Noblesse oblige - vieille maxime française - signifie que chaque ceinture noire doit se discipliner, pour qu'en dépit des impulsions et passions, cette noblesse d'âme guide son comportement dans le dojo, dans les combats et dans la vie.
Les principes du BUSHIDO sont exposés dans un remarquable ouvrage : Le Bushido - L'âme du Japon - (Payot, Paris) de M. naze Nitobé, professeur à l'Université impériale de Tokyo, membre de l'Académie impériale. Cet ouvrage, publié au japon, a connu 30 éditions successives sans compter les éditions étrangères. Le présent Code d'honneur et de Morale traditionnelle du Collège National des Ceintures Noires est largement inspiré par l'enseignement de l'éminent professeur, ainsi que par d'autres ouvrages principalement d'origine Japonaise.
Le présent texte détermine, dans le respect des règlements de la Fédération Internationale de Judo, les règles techniques propres à la discipline judo-jujitsu, en référence à la loi relative à l'organisation et à la promotion des activités physiques et sportives.
En application de l'article L.231-2 du Code du Sport, l'obtention d'une licence d'une fédération sportive est subordonnée à la présentation d'un certificat médical datant de moins d'un an et permettant d'établir l'absence de contre-indication à la pratique du sport ou, le cas échéant, de la discipline concernée. Lorsque la licence sollicitée permet la participation aux compétitions organisées par une fédération sportive, le certificat médical atteste l'absence de contre-indication à la pratique du sport ou de la discipline concernées en compétition. Les modalités de renouvellement de la licence, et notamment la fréquence à laquelle un nouveau certificat est exigé, sont fixées par décret (3 années par décret ° 2016-1157 du 24 août 2016). L'attestation de non contre-indication peut être portée sur le passeport sportif du pratiquant, avec date d'établissement, signature et cachet du médecin.
Surclassement d'âge
Le double surclassement âge et poids est interdit (sauf pour les juniors dans les équipes seniors)
Les engagements aux compétitions internationales se déroulant à l'étranger, organisées par des fédérations nationales officielles affiliées à la FIJ, se feront par l'intermédiaire de la FFJDA.
Afin de respecter les caractéristiques et spécificités de ces tranches d'âge et pour participer à leur formation progressive et leur épanouissement sportif, aucune activité de compétition individuelle ne pourra dépasser :
(*1) : le niveau départemental regroupe des clubs d 'un même département
(*2) : le niveau régional regroupe des sélections de départements Le niveau national regroupe pour l'ensemble du territoire national des athlètes ou des équipes sélectionnés à un niveau intermédiaire.
Toute animation pour ces catégories d'âges devra faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès du comité départemental à l'aide du formulaire correspondant. Le règlement précis des épreuves envisagées devra y être joint.
Nota : des dérogations exceptionnelles pourront être délivrées par la fédération délégataire.
Cette catégorie est constituée par les enfants nés les deux années précédant la catégorie poussin(es). Des rencontres sous forme d'expression technique ou randori arbitrés avec partenaire peuvent être proposées.
Les randori éducatifs se dérouleront en poule unique
Les seniors qui auraient pris du poids entre deux échelons de compétition sont autorisés à changer de catégorie de poids.
Les combattants porteront un judogi (tenue de judo) et un ruban (ou une ceinture) blanc ou rouge, noué au - dessus de la ceinture réglementaire. Les combattants ou les membres de l'équipe nommés en premier porteront la ceinture rouge et les seconds la ceinture blanche. Les judogi seront conformes aux règles de la FIJ ci-dessous. En ce qui concerne les dimensions réglementaires des judogi, une tolérance devra être appliquée par les arbitres pour les catégories des cadets, cadettes et les compétitions n'accédant pas au niveau national.
EXTRAIT DE LA RÉGLEMENTATION TIRÉE DU HANDBOOK DE LA FIJ Uniforme de judo (judogi)
Les combattants auront les ongles coupés courts et ne porteront aucun objet métallique, plastique ou autre matière qui pourrait blesser ou mettre en danger l'adversaire. Par objet métallique, plastique ou autre matière, on entend tout objet dur incorporé directement ou indirectement dans les protections et qui pourrait causer une blessure (les protèges dents sont autorisés).
Exemple :
Pendant les compétitions, les combattant(e)s seront tenu(e)s de garder à l'esprit que les arbitres dirigent la rencontre et accepter les décisions données par ceux-ci. A l'issue de la rencontre, les combattant(e)s doivent conserver une attitude digne quel que soit le résultat. Les manifestations de mauvaise humeur ou les démonstrations de joie intempestives ne sont pas une attitude digne de la part de judoka. L'observation de ces règles élémentaires contribue à maintenir l'image de marque du judo à laquelle nous devons tous être attachés.
L'accompagnant devra être vêtu soit d'un survêtement complet, soit en tenue civile correcte décente et appropriée (pas de judogi, pas de short ou tenue estivale). Le port de couvre-chef est interdit (casquette, chapeau...). Chaque accompagnant effectue le salut au début et à la fin du combat. L'accompagnant doit avoir un comportement responsable et irréprochable, sachant que son rôle consiste uniquement à conseiller son athlète. Il doit intervenir uniquement auprès de son combattant entre deux «MATTE»,pas sur l'autre combattant. Il ne doit exercer aucune pression sur les arbitres.
a) L'aire de combat
L'aire de combat est divisée en 2 zones de couleurs différentes :
Le total des 2 surfaces (aire de combat) sera au minimum de 6m x 6m et au maximum de 10m x 10m. Il est autorisé d'organiser des rencontres sur des aires de combat sans matérialisation de zone de danger sur des tapis de 6m x 6m au minimum et de 10m x 10m au maximum.
La surface de sécurité est au minimum de 3 m autour de l'aire de combat et de 3m entre deux aires de combat.
a) Surface de compétition
Il est autorisé d'organiser des rencontres sur des aires de combat de 5m x 5m.
b) Surface de sécurité
Une surface de sécurité de 2m de largeur est autorisée tout autour des surfaces de combat.
Réglementairement, la publicité ne doit en aucun cas être incitative.
Les marquages doivent être confectionnés dans un matériau ne gênant en rien la pratique du judo (publicité et dossards). Un dossard (aux dimensions suivantes : 30 x 30 cm) fourni par les organisateurs peut être apposé au dos de la veste à 14 cm environ sous le bas du col. Dossard Le dossard devra être retiré à l'issue de la manifestation. Pour l'identification du club, du département, de la ligue, du pays, du continent ou autre, les lettres ne devront pas dépasser 11 cm en hauteur et 7 cm maximum de hauteur pour la publicité.
Nom du combattant
Le nom du combattant à partir des cadets (imprimé ou brodé...) peut être placé au dos de la veste à 3 cm du bas du col en lettres de 7 cm, réparties sur une longueur de 30 cm maximum (8 lettres maximums ou moins). Pour les compétitions se déroulant sur le territoire français, le nom du combattant concerné est toléré également sur le bas de la veste du judogi et sur la ceinture.
Marquage
La marque du judogi (25 cm2) pourra figurer, soit sur une étiquette de 5 x 5 cm sur le bas de la veste, soit sur le haut des épaules (un seul coté) à partir du col sur la bande de 25 cm de haut et de 5 cm de large réservée à une publicité de la même marque sur les deux manches. Une publicité est autorisée sur le haut des manches; elle doit s'inscrire dans un carré de 10x10 cm, une publicité différente sur chaque manche est admise jusqu'au niveau Européen. La publicité est autorisée à tous les niveaux de compétitions organisées par la FFJDA. et pour toutes les catégories d'âges. Elle doit respecter la réglementation en vigueur. Un écusson ou emblème de la structure sportive que représente l'athlète, d'une taille maximum de 100 cm2 ou 10 x 10 cm est autorisé sur la poitrine côté gauche de la veste.
Une publicité d'un seul annonceur, localisée sur l'avant de la veste dans une surface ne dépassant pas 10x30 cm et dans le dos entre les deux épaules, soit une ou deux lignes ne dépassant pas au total 11 cm de hauteur ou dans un espace n'excédant pas 15 cm x 15 cm. Le nom de la marque, le sigle ou le logo du fabricant devra figurer sur les survêtements tels que dans la production d'origine.
Le nom de la marque, le signe ou le logo du fabricant peut être indiqués à deux emplacements différents sur la zone de sécurité des tatamis. La surface de marquage ne doit pas excéder 2 fois 4 tapis. D'autre part, nous rappelons que, conformément à la loi, il est interdit de faire apparaître, sous quelque forme que se soit, sur le lieu d'une manifestation sportive, le nom, la marque ou l'emblème publicitaire des produits de tabac et de boissons alcoolisées ou le nom des producteurs, fabricants ou commerces de tabacs ou de boissons alcoolisées. Sont également interdites, toutes formes de publicités contraires aux statuts de la FFJ et à la morale sportive.
En cas de taches de sang sur le judogi, celui-ci devra être changé immédiatement.
La durée de la pesée officielle sera précisée par circulaire pour chaque compétition. Les combattants devront être au poids à la fin du temps imparti à la pesée. Si des balances de contrôle sont mises à disposition des combattant(e)s pendant la durée officielle, une seule pesée officielle peut être appliquée. Le contrôle des passeports judo validés et des certificats médicaux sera effectué en même temps. Aucune tolérance ne poids ne sera admise. Les combattant(e)s seront pesé(e)s en sous-vêtements (voire nu(e)s si les conditions l'imposent) dans un local aménagé à cet effet. Les ateliers de pesée ne sont pas mixtes (combattants et commissaires sportifs). La pesée aura lieu le jour de la compétition sauf autorisation exceptionnelle délivrée par la FFJDA.
a) Modalités
Le tirage au sort doit être effectué au lieu et date précisés par circulaire et devant les délégués. Seuls les noms des combattants pesés et possédant les pièces nécessaires seront tirés au sort. Le tirage au sort commencé, aucun nom ne pourra être ajouté sur les listes des engagés présents. Aucune exception ne sera admise.
b) Éloignement
Les deux finalistes de la compétition de l'année précédente seront éloignés. Des têtes de série pourront être établies par le comité responsable des engagements (commission de sélection).
Le chronométrage aura lieu en temps réel. Le temps des combats devra être conforme à la réglementation. En individuel et en équipe, pour un combattant, le temps de repos entre deux combats sera au moins égal à deux fois la durée du combat suivant sauf pour les juniors et seniors qui auront 10mn de repos entre deux combats (règles FIJ).
Il est recommandé à l'organisateur de prévoir la présence d'un médecin lors de la compétition. Celui-ci peut, s'il le juge nécessaire pour des raisons médicales, interdire à un combattant la poursuite du combat ou de la compétition. Il doit dans ce cas le signifier aux arbitres et à l'organisateur de la compétition.
L'examen médical annuel préalable à la compétition doit comporter un examen clinique complet qui s'attachera plus particulièrement aux appareils cardio-vasculaires, locomoteur (notamment rachidien) et au revêtement cutané. Le praticien demandera les examens complémentaires que l'examen clinique et l'interrogatoire auront rendu nécessaires. Conformément au code sportif de la FFJDA, le surclassement d'âge n'est pas autorisé sauf disposition particulière prévue au code sportif de la FFJDA. Le livret sportif individuel du judoka ne comporte aucune information médicale car soumise
au secret professionnel.
Des contrôles antidopage intéressant les licenciés des fédérations peuvent être opérés à tout moment et plus particulièrement à l'occasion des compétitions officielles du judo - jujitsu et des fédérations affinitaires, multi-sports, scolaires et universitaires. Ces contrôles sont effectués à l'initiative de l'Exécutif de la FFJDA ou des pouvoirs publics suivant les textes en vigueur.
Les prélèvements ou analyses sont réalisés sous le contrôle effectif des médecins mandatés par le Ministère chargé des sports et n'appartenant pas à l'organisation fédérale (suivant la procédure prévue au règlement de la FIJ). Les prélèvements sont cependant effectués en présence d'un membre de la FFJDA mandaté par l'Exécutif Fédéral. En cas de contrôle positif, le combattant concerné est informé personnellement par lettre recommandée avec accusé de réception de la FFJDA. Il a la possibilité de demander une contre-expertise par examen du deuxième flacon de prélèvement.
Il doit pour cela en faire la demande expresse par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au président de la FFJDA. La demande de contre-expertise doit être faite par le combattant incriminé dès réception de la lettre recommandée l'informant de la positivité du contrôle et au maximum dans les huit jours qui suivent la réception. Dans tous les cas, l'examen de contre-expertise doit être effectué dans les 90 jours qui suivent la date du prélèvement.
Si un combattant est contrôlé positif lors d'une compétition par équipes, seul celui-ci sera sanctionné et l'équipe complète sera déclassée de la compétition concernée. Sont considérés comme ayant été trouvés positifs les combattants qui ont refusé de se soumettre au contrôle. Les entraîneurs, directeurs sportifs et toutes personnes qui auraient contribué directement ou indirectement au dopage sont passibles des mêmes sanctions disciplinaires. Tout litige doit être soumis à la commission de discipline fédérale.
Les ceintures symbolisent la progression de l'élève et sont délivrées par le professeur jusqu'à la ceinture marron. Ensuite, un examen officiel permet d'obtenir la prestigieuse ceinture noire. Aujourd'hui, le Judo français en compte près de 38 000 et plus de 100 000 ont été décernées depuis la création de la Fédération.
Les âges mentionnés n'indiquent bien évidemment pas une "obligation" d'obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade. L'enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions en grade d'un élève méritant et qui a commencé à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour "retarder" celle d'un élève jugé moins performant que les camarades de son cours.
A partir de la ceinture noire ou 1er dan, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Équivalents (CSDGE) de la FFJDA.
AGE et INDICATION | |||
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Ceinture blanche |
4/6 ans minimum Pour les plus jeunes, un dispositif spécifique est proposé dans certains clubs : l'éveil Judo dès 4/5 ans.
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Ceinture blanche/jaune | 7 ans minimum | |
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Ceinture jaune | 8 ans minimum | |
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Ceinture jaune/orange | 9 ans minimum | |
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Ceinture orange | 10 ans minimum | |
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Ceinture orange/verte | 11 ans minimum | |
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Ceinture verte | 12 ans minimum | |
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Ceinture bleue | 13 ans minimum | |
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Ceinture marron | 14 ans minimum | |
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Ceinture noire |
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Ceinture rouge et blanche | 6ème, 7ème et 8ème dan | |
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Ceinture rouge | 9ème et 10ème dan |
Afin d'assurer des chances équivalentes aux combattants, les judokas sont répartis dans les compétitions selon des catégories d'âge et de poids. Retrouvez les catégories d'âge et de poids pour la saison en cours. Ces catégories permettent de regrouper les judokas lors des compétitions et nous permettent de regrouper nos judokas par cours.
Catégories | Années de naissance | ?ge indicatif |
---|---|---|
Mini-Poussins | 2017-2018 | 6-7 |
Poussins | 2015-2016 | 8-9 |
Benjamins | 2013-2014 | 10-11 |
Minimes | 2011-2012 | 12-13 |
Cadets | 2008-2009-2010 | 14-15-16 |
Juniors | 2005-2006-2007 | 17-18-19 |
Seniors | 2004 et avant | 20 et plus |
Vétérans | 1994 et avant | + 30 ans |
Benjamins | -30 kg | -34 kg | -38 kg | -42 kg | -46 kg | -50 kg | -55 kg | -60 kg | +66 kg |
Minimes | -34 kg | -38 kg | -42 kg | -46 kg | -50 kg | -55 kg | -60 kg | -66 kg | -73 kg | +73 kg |
Cadets | -46 kg | -50 kg | -55 kg | -60 kg | -66 kg | -73 kg | -81 kg | -90 kg | +90 kg |
Juniors | -55 kg | -60 kg | -66 kg | -73 kg | -81 kg | -90 kg | -100 kg | +100 kg |
Seniors | -60 kg | -66 kg | -73 kg | -81 kg | -90 kg | -100 kg | +100 kg |
Benjamines | -28 kg | -32 kg | -36 kg | -40 kg | -44 kg | -48 kg | -52 kg | -57 kg | -63 kg | +63 kg |
Minimes | -36 kg | -40 kg | -44 kg | -48 kg | -52 kg | -57 kg | -63 kg | -70 kg | +70 kg |
Cadettes | -40 kg | -44 kg | -48 kg | -52 kg | -57 kg | -63 kg | -70 kg | +70 kg |
Juniors | -44 kg | -48 kg | -52 kg | -57 kg | -63 kg | -70 kg | -78 kg | +78 kg |
Seniors | -48 kg | -52 kg | -57 kg | -63 kg | -70 kg | -78 kg | +78 kg |
La durée de la pesée officielle sera précisée par circulaire pour chaque compétition. Les combattant(e)s devront être au poids à la fin du temps imparti à la pesée.
Si des balances de contrôle sont mises à disposition des combattant(e)s pendant la durée officielle, une seule pesée officielle peut être appliquée. Le contrôle des passeports judo validés et des certificats médicaux sera effectué en même temps. Aucune tolérance de poids ne sera admise.
Les combattant(e)s seront pesé(e)s en sous-vêtements dans un local aménagé à cet effet. Les ateliers de pesée ne sont pas mixtes (combattants et commissaires sportifs). La pesée aura lieu le jour de la compétition sauf autorisation exceptionnelle délivrée par la FFJDA.
Pour pratiquer le judo, le judoka doit connaître un peu de vocabulaire en japonais. Dans un premier temps, il doit apprendre et comprendre les termes les plus couramment employés comme par-exemple,le nom de la salle où l'on pratique le judo et la tenue du judoka.
Salle de Judo : dojo | La ceinture de Judo : obi |
Tapis de Judo : tatami | La ceinture noire : dan |
La tenue de Judo : judogi ou kimono | La ceinture de couleur : kyu |
Les chaussures : zori | Le salut : rei |
Différentes phases d'un mouvement, différents types d'exercices
Déséquilibre :kuzuchi | Techniques répétées dans le vide : tandoku renshu |
Préparation : tsukuri | Combat à l'entrainement : randori |
Projection : kake | Randori à thème : kakari geiko |
Saisie du kimono : kumikata | Randori souple : yaku soku geiko |
Les chutes : ukemis | Combat de compétition : shiai |
Différentes formes de travail
Technique de projection : Nage waza | Clé de bras : Kantsetsu waza |
Technique debout : Tashi waza | Etranglement : Shime waza |
Technique de sacrifice : Sutemi waza | Marche naturelle : Ayumi ashi |
Technique au sol : Ne waza | Pas chassé : Tsugi ashi |
Immobilisation : Osea komi waza | Quart de cercle en arrière : Tai sabaki |
Parties du corps
Jambes, pieds : Ashi | Cou : kubi | Genou : Hiza |
Hanche : Goshi ou koshi | Main : Te | Bras : Ude |
Ventre : Hara | Epaule : Kata | Deux mains : Morote |
Aissella : Waki | Corps : Tai |
Actions
Balayage : Harai ou Barai | Grand : O | Petit : Ko |
Renverser : Gaeshi | Roue : Guruma | Extérieur : Soto |
Fauchage : Gari | Lever : Age | Intérieur : Uchi |
Marche : Ayumi | Tempête : arashi | Casser : Hishigi |
Un coup : Atemi | Technique : Jutsu | Projeter : Nage |
Souple : Ju | Couché : Ne | Enrouler : Maki |
Immobilisé : Osae | Déplacer : Utsuri | Esquiver : Sabaki |
Sacrifier : Sutemi | Pêcher : Tsuri |
La Fédération française de judo, jujitsu, kendo et disciplines associées (FFJDA) est l'association sportive qui a pour but de promouvoir la pratique du judo et les disciplines associées composées du jujitsu, kendo, iaïdo, sport chanbara, j?d?, naginata, ky?«d?, sumo et taïso. En France, elle fédère tous les clubs de judo et s'articule autour des ligues et des comités qui sont les Organismes Territoriaux Délégataires (OTD) de la FFJDA.
Site officiel : https://www.ffjudo.com
La ligue du Grand-Est est l'organisme délégué par la FFJDA qui s'occupe de la région Alsace. La ligue Grand-Est est chargé de définir une stratégie territoriale de développement du judo, jujitsu et des disciplines associées sur le territoire d'Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. Par sa compétence, elle coordonne les organismes de proximité dans leurs plans d'action, elle mutualise et optimise les ressources humaines, administratives et financières de la région.
Site officiel : https://www.judograndest.fr/
Le Comité Départemental du Haut-Rhin (CD68) est l'organisme délégué qui est chargé d'organiser la pratique et les compétitions départementales de judo sur le département . En relation avec tous les club du Haut-Rhin don le judo club de Guebwiller, il apporte son aide dans l'organisation des tournois sportifs et il est le relais de communication local pour la transmission des informations venant de la Ligue ou de la Fédération.
Site officiel : https://judo68.ffjudo.com/
Pour les jeunes et moins jeunes, être présents sur et autour des tatamis dans un rôle actif et engagé, reste une source de motivation affirmée. Il est possible de vivre le judo dans l'arbitrage en accédant à des responsabilités, du club jusqu'au niveau international : commissaire sportif, arbitre, formateur arbitre ou commissaire sportif, évaluateur.
Par l'arbitrage, le judoka obtient les requis et participe activement à la représentativité de son club.
NIVEAU | AGE MINIMUM | GRADE MINIMUM |
---|---|---|
Club | Benjamin | ceinture jaune |
Départemental | Benjamin | ceinture orange |
Régional | Minime | ceinture verte |
Inter régional | Cadet | ceinture marron |
National | Junior | 1ère Dan |
Si vous remplissez les conditions ci-dessus et souhaitez devenir commissaire sportif, il suffit de s'informer auprès de son professeur de club afin d'être inscrit sur les formations organisées par le comité départemental. Vous participerez ensuite à la tenue des tables organisé par ce dernier et serez présenté aux différents examens qui prouveront votre compétence.
Quel que soit son niveau sportif, le judoka, garçon ou fille, peut suivre une formation pour évoluer dans l'arbitrage, sous réserve des conditions suivantes :
Le candidat doit ensuite s'inscrire par l'intermédiaire de son professeur de club au niveau du département. Il devra assister aux séances de formation d'arbitrage organisées par le comité départemental et participer à l'arbitrage suivant les convocations proposées par le département. Après avoir suivi les cours et une bonne pratique, le candidat sera présenté aux différents examens qui prouveront sa compétence.
Les arbitres en judo ont pour mission :
Pour se faire comprendre, l'arbitre utilise des termes d'arbitrage précis toujours accompagnés d'un geste de la main, afin d'être compris aussi bien de près que de loin.
Voici une liste des termes d'arbitrage employés avec leur signification :
HAJIME | Commencez |
MATTE | Arrêtez |
SORE MADE | Fin du combat |
HANTEI | Décision des juges |
OSAE KOMI | Début d'immobilisation |
SONO MAMA | Ne bougez plus |
YOSHI | Reprenez le combat |
IPPON | Victoire suivie de l'arrêt du combat |
HIKIWAKE | Match nul |
HANSOKU MAKE | Disqualification |
SHIDO | Faute |
Dans le terme « ju-jitsu », « ju » signifiant souplesse et « jitsu » signifiant art, cela peut se traduire littéralement par « art de la souplesse ».
Le ju-jitsu regroupe des techniques de combat corps à corps qui furent développées par les samouraïs durant l'époque d'Edo. Elles enseignaient aux samouraïs et aux bushis à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d'un duel ou sur le champ de bataille. Ces techniques sont parfois classées en plusieurs catégories principales : techniques de frappe, de projection, de luxation, d'étranglement et de travail au sol.
Au Japon, une légende dit que les principes du judo et du ju-jitsu furent découverts par un moine, lors d'un terrible hiver en observant les branches d'arbres chargées de neige. Il constata que les grosses branches du chêne cassaient sous le poids de la neige, tandis que les fines branches du saule pliaient et se débarrassaient de l'agresseur naturel. Ce qu'il avait découvert du comportement des branches pouvait peut-être servir aux hommes...