L'art martial par excellence

Le terme « JUDO » est composé de 2 kanjis. Le premier "JU" signifiant souplesse, adaptation et le second "DO" la voie, le principe. Il peut être traduit par l'expression « la voie de la souplesse », ou principe de l'adaptation.

Le judo est un art martial, un sport de combat et un principe de vie japonaise (budô). Fondé par Jigoro Kano en 1882, le judo associe des techniques de projection et de contrôle au sol.

Sa pratique favorise l’acquisition de compétences indispensables à la construction des enfants : la maîtrise de soi, le respect des autres et l’autonomie.

Créateur du JUDO
 

Le code moral du judo

Il est créé en 1985 par Bernard Midan. Ce dernier s’est inspiré sur la base du code d'honneur et de morale du collège national des ceintures noires proposé par Jean-Lucien Jazarin et sur la base du texte de Nitobe. Le code moral est inspiré de son ancêtre japonais : le bushido (la voie du guerrier) qui était le code d’honneur des samouraïs. C’est le code de conduite du judoka.

 

politesse code judo

La politesse

C'est respecter autrui

courage code judo

Le courage

C'est faire ce qui est juste

sincerite code judo

La sincérité

C'est s'exprimer sans déguiser sa pensée

honneur code judo

L'honneur

C'est être fidèle à la parole donnée

modestie code judo

La modestie

C'est parler de soi-même sans orgueil

respect code judo

Le respect

Sans respect aucune confiance ne peut naître

controle de soi code judo

Le contrôle de soi

C'est savoir taire sa colère

amitie code judo

L'amitié

C'est le plus pur des sentiments humains

 

 


CODE D'HONNEUR ET DE MORALE TRADITIONNELLE DU COLLÈGE NATIONAL DES CEINTURES NOIRES DE FRANCE

(BUSHIDO)

Le grade, en judo, représente une triple valeur SHIN (valeur morale, esprit, caractère), GHI (valeur technique), TAI (valeur corporelle). Cette triple valeur peut exister, pour chaque pratiquant, en proportion variable selon l'âge, la santé, le sexe.

La valeur SHIN domine et commande les autres. Un pratiquant sans valeur SHIN, et qui posséderait seulement les deux autres, serait un être dangereux et nuisible pour tous, et finalement pour lui-même. GHI gouverne TAI et oriente ou compense la valeur physique. La ceinture noire suppose un développement suffisant de : SHIN - GHI - TAI et une connaissance satisfaisante des deux principes de base du judo SEIRYOKU ZEN YO (utilisation efficace de l'énergie), JITA KYOEI (entraide et prospérité mutuelle).

Celui qui a peiné et persévéré dans l'étude du judo pour mériter la ceinture noire se distingue des autres étudiants. Il est désormais qualifié pour étudier la subtilité des techniques et méditer le sens profond du judo. La ceinture noire ne lui confère pas seulement une dignité, mais d'importantes responsabilités. Le prestige traditionnel, séculaire et universel, attaché à la ceinture noire, se reporte aussi sur son possesseur. C'est pourquoi la ceinture noire doit se montrer digne de ce prestige.

Le judo est jugé par tous, non seulement sur la valeur technique du ceinture noire, mais d'abord sur sa valeur morale et son comportement dans le dojo, l'étude, les compétitions et la vie. De ce fait, chaque ceinture noire est un ambassadeur du judo qu'il représente même à son insu. Il doit donc donner l'image véritable du judo. Car se conduire dans le dojo ou au dehors de façon contraire aux règles traditionnelles d'honneur et de morale des Arts Martiaux serait préjudiciable, non seulement au possesseur de la ceinture noire, mais aux autres ceintures noires et au judo tout entier.

Le Code d'honneur et de Morale traditionnelle des Arts Martiaux au japon est le BUSHIDO (voie du Samouraï ou Chevalier). L'influence en est si forte qu'elle s'est imposée au peuple entier. Le judo, comme tous les Arts Martiaux d'origine japonaise, est donc imprégné de BUSHIDO et inconcevable sans lui. C'est pourquoi chaque ceinture noire, engagé dans la voie du judo, l'est aussi dans celle du BUSHIDO. Il doit donc étudier, pratiquer et vivre le BUSHIDO en même temps que le judo, car ils sont inséparables.

En Europe, les chevaliers du Moyen Age dans l'inde, les Kshattryas, avaient les mêmes codes d'honneur que les Samouraïs Japonais. Ce qu'il y a de plus humain dans nos civilisations mécanistes est une survivance des principes chevaleresques. Les titres de gentleman ou de gentilhomme sont encore, de nos jours, donnés à ceux qui vivent selon les règles non écrites de l'antique chevalerie.

Le BUSHIDO des Samouraïs est toujours vivant et actuel au Japon. Sa vitalité éveille en nous l'écho profond de notre ancienne culture chevaleresque. La pratique du BUSHIDO ne nous est donc pas étrangère. Jointe à celle du judo et des Arts Martiaux, elle reprend seulement une actualité civilisatrice. Résumé et traduit en deux mots, le BUSHIDO est la " noblesse d'âme " mais Noblesse oblige - vieille maxime française - signifie que chaque ceinture noire doit se discipliner, pour qu'en dépit des impulsions et passions, cette noblesse d'âme guide son comportement dans le dojo, dans les combats et dans la vie.

Les principes du BUSHIDO sont exposés dans un remarquable ouvrage : Le Bushido - L'âme du Japon - (Payot, Paris) de M. naze Nitobé, professeur à l'Université impériale de Tokyo, membre de l'Académie impériale. Cet ouvrage, publié au japon, a connu 30 éditions successives sans compter les éditions étrangères. Le présent Code d'honneur et de Morale traditionnelle du Collège National des Ceintures Noires est largement inspiré par l'enseignement de l'éminent professeur, ainsi que par d'autres ouvrages principalement d'origine Japonaise.

PRÉSENTATION

Le présent texte détermine, dans le respect des règlements de la Fédération Internationale de Judo, les règles techniques propres à la discipline judo-jujitsu, en référence à la loi relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives.

ENGAGEMENT AUX COMPÉTITIONS


1. Participants

  • Participation : Un   participant   ne   peut   combattre   au   cours   d'une   même   journée   dans   deux compétitions différentes.
  • Sexe : Les combats de judo ne sont pas mixtes à partir de la catégorie benjamin et au - dessus : les hommes sont tenus de concourir avec les hommes, les femmes avec les femmes.

 

2. Certificat médical

En  application  de  l’article  L.231-2  du  Code  du  Sport, l’obtention  d’une  licence  d’une  fédération sportive  est  subordonnée  à  la  présentation  d’un  certificat  médical  datant  de  moins  d’un  an  et permettant  d’établir  l’absence  de  contre-indication  à  la  pratique  du  sport  ou,  le  cas  échéant,  de  la discipline concernée. Lorsque la licence sollicitée permet la participation aux compétitions organisées par une fédération sportive,  le  certificat  médical  atteste  l’absence  de  contre-indication  à  la  pratique  du  sport  ou  de  la discipline concernées en compétition. Les  modalités  de  renouvellement  de  la  licence,  et  notamment  la fréquence  à  laquelle  un  nouveau certificat est exigé, sont fixées par décret (3 années par décret ° 2016-1157 du 24 août 2016).  L’attestation  de  non  contre-indication  peut  être  portée  sur  le  passeport sportif  du  pratiquant,  avec date d’établissement, signature et cachet du médecin.

 

3. Surclassements d'âge et de poids

3.1 Compétitions individuelles

  • Les  surclassements  sont  interdits  pour  les  benjamins,  benjamines,  minimes  masculins  et féminins, les cadettes et cadets 1ere et 2eme année.
  • Pour  toutes  les  catégories  d'âges,  le surclassement  de  poids est  interdit  en  compétition individuelle.
  •  Les judoka minimes masculins et féminins, cadettes  et cadets, juniors masculins et féminins qui ont pris du poids entre deux niveaux de compétition, sont autorisés à combattre dans leur nouvelle catégorie de poids.
  • Les  judoka  minimes,  cadets,  juniors  et  seniors dont  le  poids  est  inférieur  au  minimum  des catégories dans lesquelles ils ont été inscrits ne sont pas autorisés à combattre.

3.2 Compétitions par équipes

Surclassement d'âge

  • Est  interdit  pour  les  benjamins,  benjamines,  minimes  masculins  et  féminins,  cadettes  et cadets 1ere et 2eme année.
  • Est autorisé pour les Cadets 3 ème année, juniors, seniors, masculins et féminins. Surclassement de poids
  • Est interdit pour les benjamins, benjamines, minimes masculins et féminins, cadettes, cadets.
  • Est autorisé pour les juniors et seniors.

Le double surclassement âge et poids est interdit (sauf pour les juniors dans les équipes seniors)

 

4. Engagements aux compétitions internationales

Les  engagements  aux  compétitions  internationales  se  déroulant  à  l'étranger,  organisées  par  des fédérations nationales officielles affiliées à la FIJ, se feront par l'intermédiaire de la FFJDA.

 

5. Compétitions sportives pour les Mini - Poussins(es), Poussins(es), Benjamins(es) et Minimes, Cadets, Juniors, Seniors

Afin de respecter les caractéristiques et  spécificités de ces tranches d'âge et pour participer à leur formation  progressive et  leur  épanouissement  sportif,  aucune  activité  de  compétition  individuelle ne pourra dépasser :

  • le niveau départemental pour les Poussins(es) (*1)
  • le niveau régional pour les Benjamins(es) (*2)
  • Les compétitions nationales sont interdites pour les benjamin(e)s

(*1) : le niveau départemental regroupe des clubs d ’un même département
(*2) : le niveau régional regroupe des sélections de départements Le  niveau  national  regroupe  pour  l'ensemble  du  territoire  national  des  athlètes  ou  des  équipes sélectionnés à un niveau intermédiaire.

Toute animation pour ces catégories d'âges devra faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès du  comité  départemental  à  l'aide  du  formulaire  correspondant. Le  règlement  précis  des  épreuves envisagées devra y être joint.

Nota : des dérogations exceptionnelles pourront être délivrées par la fédération délégataire.

 

RÈGLES TECHNIQUES

 MINI-POUSSIN(ES)

Cette  catégorie  est  constituée  par  les  enfants  nés  les  deux  années  précédant  la  catégorie poussin(es). Des rencontres sous forme d'expression technique ou randori arbitrés avec partenaire peuvent être proposées.

 

 POUSSINS(ES)

Les randori éducatifs se dérouleront en poule unique

  • Durée  du  randori  éducatif  :  1,30  mn  max.  3 randoris au  maximum  par  journée  (en  plus  de l'expression technique)
  • Récupération : au moins 3 mn entre 2 randoris éducatifs
  • Mixité possible (possibilité d'intégrer filles et garçons dans une même poule car il s'agit de randoris éducatifs et non de combats)
  • Grade minimum : ceinture blanc/jaune

 

BENJAMINS(ES)

  • Durée du combat : 2 min maximum
  • Récupération : 4 min minimum
  • Nombre de combats : 20 minutes maximum par journée
  • Activité non mixte (filles avec filles, garçons avec garçons)
  • Grade minimum : ceinture jaune/orange
  • Niveau  d'organisation  :  régional  au  maximum  (possibilité  de  rencontre  entre  des  sélections départementales)

 

MINIMES

  • Durée du combat : 3 min maximum
  • Récupération : 6 min minimum
  • Grade minimum : ceinture orange
  • Activité non mixte (filles avec filles, garçons avec garçons)
  • Niveau d'organisation : Interrégional maximum (pas de phase nationale)
  • Nombre de combats maximum par journée : 30 minutes

 

CADETS -JUNIORS-SENIORS

  • Formule de compétition Championnats < 9 combattants : poules < 9 combattants et plus : tableaux double repêchage
  • Durée du combat : voir règlement des compétitions
  • Récupération : voir règlement des compétitions
  • Grade minimum : ceinture verte

Les  seniors  qui  auraient  pris  du  poids  entre  deux  échelons  de  compétition  sont  autorisés  à changer de catégorie de poids.

TENUE DES JUDOKAS


Règlement général

Les  combattants  porteront  un  judogi  (tenue  de  judo)  et  un  ruban  (ou  une  ceinture)  blanc  ou rouge,  noué  au - dessus  de  la  ceinture  réglementaire.  Les  combattants  ou  les  membres  de l'équipe nommés en premier porteront la ceinture rouge et les seconds la ceinture blanche. Les judogi seront conformes aux règles de la FIJ ci-dessous. En ce qui concerne les dimensions réglementaires des judogi, une tolérance devra être appliquée par  les  arbitres  pour  les  catégories  des  cadets,  cadettes  et  les  compétitions  n'accédant  pas  au niveau national.

EXTRAIT DE LA RÉGLEMENTATION TIRÉE DU HANDBOOK DE LA FIJ Uniforme de judo (judogi)

1. Les combattants devront porter un judogi correspondant aux normes suivantes :

  • Confectionné avec solidité, en coton ou matière similaire, en bon état (sans accroc,ni déchirure).
  • De couleur blanche (ou de couleur bleue pour certaines compétitions de la FIJ, de l'UEJ ou de la FFJDA).
  • La  veste  devra  être  suffisamment  longue  pour  couvrir  les  hanches  et  suffisamment  ample pour  arriver  aux  mains  lorsque  les  bras  sont  tendus  le  long  du  corps.  La  veste  sera suffisamment  large  pour  permettre  de  la  croiser  au  niveau  de  la  cage  thoracique  sur  au moins  20  cm.  Le  bas  des  manches  de  la  veste  doit  arriver  au maximum  à  hauteur  de l'articulation du poignet et au minimum à 5 cm au-dessus de celle-ci. Un espace de 10 à 15 cm (y compris les bandages) devra séparer le bras sur toute sa longueur de la manche.
  • Les    pantalons,    vierges    de    tout    marquage,    seront  suffisamment longs pour couvrir les jambes et arriveront au maximum à l'articulation de la cheville et au minimum 5 cm au - dessus.
  • Une  ceinture  de  4  à  5  cm  de large  en fort tissu  sera  nouée par-dessus  la  veste  ;  cette  ceinture  sera  d'une  couleur correspondant  au  grade  du  combattant  et  sera  nouée  par un  nœud  plat au  niveau  de  la  taille  en  faisant  deux fois  le tour  de  celle - ci.  Les  pans  de  la  ceinture  seront  d'une longueur   de   20   à   30   cm.   La   ceinture   devra   être suffisamment  serrée  pour  éviter  que  la  veste  ne  sorte  de celle - ci.

 

RÈGLES TECHNIQUES

2. Les combattants devront se conformer aux réglementations suivantes :

Les  combattants  auront  les  ongles  coupés  courts  et  ne  porteront  aucun  objet  métallique, plastique ou autre matière qui pourrait blesser ou mettre en danger l'adversaire. Par objet métallique,  plastique ou autre matière, on entend tout objet dur incorporé directement ou indirectement dans les protections et qui pourrait causer une blessure (les protèges dents sont autorisés).

Exemple  : 

  • protège-tibia ou  jambière  avec  des  baleines. Le  fait  de  recouvrir  d'une matière  autocollante  ou  un  autre  objet  dur  ou  métallique,  telle  une  bague,  n'est  pas  considéré comme suffisant.
  • tout  combattant  qui,  de  l'avis  de  l'arbitre  et/ou  des  juges,  a  les  cheveux  d'une  longueur  qui risque de gêner ou de nuire à l'autre combattant, sera tenu de les fixer fermement à l'arrière de la tête.
  • les maquillages, bijoux (bagues, etc.) sont interdits.
  • les sous-vêtements ne doivent pas comporter d'armatures.
  • les  féminines  porteront  sous  la  veste  un  maillot  de  corps  long,  blanc  ou  presque  blanc,  à manches courtes, sans aucun marquage, maintenu dans le pantalon du judogi.
  • seul le dossard  officiel de la compétition à laquelle le judoka participe est autorisé. Ce dernier devra être enlevé à l'issue de ladite compétition. L'arbitre  devra  s'assurer  de  la  propreté  corporelle  des combattants.  Quiconque  se  présentera avec un judogi sale devra aller le changer. En cas de taches de sang sur le judogi, celui - ci devra être  changé  immédiatement.  Si  le  combattant  ne  peut  ou refuse  de  se  conformer  à  cet  article, l'arbitre déclarera son adversaire gagnant par "Fusen-gachi" (victoire par forfait).

 

3. Tenue et attitude des athlètes ou délégations dans les lieux de compétitions

Pendant les compétitions, les combattant(e)s seront tenu(e)s de garder à l'esprit que les arbitres dirigent la rencontre et accepter les décisions données par ceux-ci. A l'issue de la rencontre, les combattant(e)s doivent conserver une attitude digne quel que soit le résultat. Les manifestations de mauvaise humeur ou les démonstrations de joie intempestives ne sont pas une  attitude  digne  de  la  part  de  judoka.  L'observation  de  ces  règles  élémentaires  contribue  à maintenir l'image de marque du judo à laquelle nous devons tous être attachés.

 

ACCOMPAGNANT

L’accompagnant  devra  être  vêtu  soit  d’un  survêtement  complet,  soit  en  tenue  civile  correcte décente et appropriée (pas de judogi, pas de short ou tenue estivale). Le port de couvre-chef est interdit (casquette, chapeau...). Chaque  accompagnant  effectue  le  salut  au  début  et  à  la  fin  du  combat.  L’accompagnant  doit avoir un comportement responsable et irréprochable, sachant que son rôle consiste uniquement à conseiller son athlète. Il doit intervenir uniquement auprès de son combattant  entre  deux  «MATTE»,pas sur l’autre combattant. Il ne doit exercer aucune pression sur les arbitres.

SURFACE D'ÉVOLUTION


1. Cadets et plus âgés

a) L’aire de combat

L’aire de combat est divisée en 2 zones de couleurs différentes :

  • une zone de sécurité,
  • une surface intérieure.

Le total des 2 surfaces (aire de combat) sera au minimum de 6m x 6m et au maximum de 10m x  10m. Il est autorisé d’organiser des rencontres sur des aires de combat sans matérialisation de zone de danger sur des tapis de 6m x 6m au minimum et de 10m x 10m au maximum.

 

Surface de sécurité

La  surface  de  sécurité  est  au  minimum  de  3  m  autour  de  l’aire  de combat et de 3m entre deux aires de combat.

 

2. Minimes et plus jeunes 

a) Surface de compétition

Il est autorisé d’organiser des rencontres sur des aires de combat de 5m x 5m.

b) Surface de sécurité

Une surface de sécurité de 2m de largeur est autorisée tout autour des surfaces de combat.

MARQUAGE ET PUBLICITÉ


Réglementairement, la publicité ne doit en aucun cas être incitative.

1. Judogis

Les marquages doivent être confectionnés dans un matériau ne gênant en rien la pratique du judo (publicité et dossards). Un  dossard  (aux  dimensions  suivantes  :  30  x  30  cm)  fourni  par  les organisateurs  peut  être apposé au dos de la veste à 14 cm environ sous le bas du col. Dossard Le dossard devra être retiré à l'issue de la manifestation. Pour l'identification du club, du département, de la ligue, du pays, du continent ou autre, les lettres ne devront pas dépasser 11 cm en hauteur et 7 cm maximum de hauteur pour la publicité.

Nom du combattant

Le  nom  du  combattant  à  partir  des  cadets  (imprimé  ou  brodé...)  peut  être  placé  au  dos  de  la veste à 3 cm du bas du col en lettres de 7 cm, réparties sur une longueur de 30 cm maximum (8 lettres maximums ou moins). Pour les compétitions se déroulant sur le territoire français, le nom du combattant concerné est toléré également sur le bas de la veste du judogi et sur la ceinture.

Marquage

La  marque  du  judogi  (25  cm2)  pourra  figurer,  soit  sur  une étiquette de 5 x 5 cm sur le bas de la veste, soit sur le haut des épaules (un seul coté) à partir du col sur la bande de 25 cm de haut et de 5 cm de large réservée à une publicité de la même marque sur les deux manches. Une  publicité  est autorisée  sur  le  haut  des  manches;  elle  doit s'inscrire  dans  un  carré  de  10x10  cm,  une  publicité différente sur chaque manche est admise jusqu’au niveau Européen. La  publicité  est  autorisée  à  tous  les  niveaux  de  compétitions organisées  par  la  FFJDA.  et pour  toutes  les  catégories  d'âges. Elle  doit  respecter  la réglementation en vigueur. Un écusson ou emblème de la structure sportive que représente l'athlète, d'une taille maximum de 100 cm2 ou 10 x 10 cm est autorisé sur la poitrine côté gauche de la veste.

 

2. Survêtement (ou équipement sportif faisant fonction de survêtement)

Une  publicité  d'un  seul  annonceur,  localisée  sur  l'avant  de  la  veste  dans  une  surface  ne dépassant  pas  10x30  cm  et  dans  le  dos  entre  les  deux  épaules,  soit  une  ou  deux  lignes  ne dépassant pas au total 11 cm de hauteur ou dans un espace n'excédant pas 15 cm x 15 cm. Le nom de la marque, le sigle ou le logo du fabricant devra figurer sur les  survêtements tels que dans la production d'origine.

 

3. Tatami de compétition

Le nom de la marque, le signe ou le logo du fabricant peut être indiqués à deux emplacements différents sur la zone de  sécurité des tatamis. La surface de marquage ne doit pas excéder 2 fois  4  tapis.  D'autre  part,  nous  rappelons  que,  conformément  à  la  loi,  il  est  interdit  de  faire apparaître, sous quelque forme que se soit, sur le lieu d'une manifestation sportive, le nom, la marque  ou l'emblème publicitaire  des  produits  de  tabac  et  de  boissons  alcoolisées  ou  le  nom des  producteurs,  fabricants  ou  commerces  de  tabacs  ou  de  boissons  alcoolisées. Sont également interdites, toutes formes de publicités contraires aux statuts de la FFJ et à la morale sportive.

 

4. Hygiène

En cas de taches de sang sur le judogi, celui-ci devra être changé immédiatement.

PESÉES/TIRAGE AU SORT


1. Pesées et contrôles

La  durée  de  la  pesée  officielle  sera  précisée  par  circulaire  pour  chaque  compétition.  Les combattants  devront  être  au  poids  à  la  fin  du  temps  imparti  à  la  pesée.  Si  des  balances  de contrôle  sont  mises  à  disposition  des  combattant(e)s  pendant  la  durée  officielle,  une  seule pesée officielle peut être appliquée. Le  contrôle  des  passeports  judo  validés  et  des certificats  médicaux  sera  effectué  en  même temps. Aucune tolérance ne poids ne sera admise. Les   combattant(e)s   seront   pesé(e)s   en   sous-vêtements   (voire   nu(e)s   si   les   conditions l'imposent) dans un local aménagé à cet effet. Les ateliers de pesée ne sont pas mixtes (combattants et commissaires sportifs). La  pesée  aura  lieu  le  jour  de  la  compétition  sauf  autorisation exceptionnelle  délivrée  par  la FFJDA.

 

2. Tirage au sort

a) Modalités

Le  tirage  au  sort  doit  être  effectué  au lieu  et  date  précisés  par  circulaire  et  devant  les délégués. Seuls  les  noms  des  combattants  pesés  et  possédant  les  pièces  nécessaires seront  tirés  au sort. Le  tirage  au  sort  commencé,  aucun  nom  ne  pourra être  ajouté  sur  les  listes  des engagés présents. Aucune exception ne sera admise.

b) Éloignement

Les deux finalistes de la compétition de l'année précédente seront éloignés. Des  têtes  de  série  pourront  être  établies  par  le  comité  responsable  des  engagements (commission de sélection).

CONTRÔLES / TEMPS DE COMPÉTITION



TEMPS DE COMPÉTITION

Le  chronométrage  aura  lieu  en  temps  réel.  Le  temps  des  combats  devra  être  conforme  à  la réglementation. En individuel  et en équipe,  pour un combattant, le temps de repos entre deux combats sera au moins égal à  deux fois la durée du combat suivant sauf pour les juniors et seniors qui auront 10mn de repos entre deux combats  (règles FIJ).

 

SURVEILLANCE ET CONTRÔLES MÉDICAUX

a) Organisation des secours L'organisateur de toute compétition doit prévoir :

  • un  nécessaire  médical  de  premier  secours  et  un  emplacement  spécifique  en  vue  des premiers soins à apporter en cas d'accident,
  • un téléphone avec affichage à proximité des numéros d'appel du S.A.M.U., des pompiers, d'un médecin et du responsable de la salle ou du club.

b )Médecin d'organisation

Il  est  recommandé  à  l'organisateur  de  prévoir  la  présence  d'un  médecin  lors  de  la compétition. Celui-ci peut, s'il le juge nécessaire pour des raisons médicales, interdire à un combattant la poursuite  du  combat  ou  de  la  compétition.  Il  doit  dans  ce  cas  le  signifier  aux  arbitres  et  à l'organisateur de la compétition.

c) Examen médical

L'examen  médical  annuel  préalable  à  la  compétition  doit  comporter  un  examen  clinique complet  qui  s'attachera plus  particulièrement  aux  appareils  cardio-vasculaires,  locomoteur (notamment rachidien) et au revêtement cutané. Le   praticien   demandera   les   examens   complémentaires   que   l'examen   clinique   et l'interrogatoire auront rendu nécessaires. Conformément au code sportif de la FFJDA, le surclassement d'âge n'est pas autorisé sauf disposition particulière prévue au code sportif de la FFJDA. Le livret sportif individuel du judoka ne comporte aucune information médicale car soumise
au secret professionnel.

d) Contrôle anti-dopage

Des  contrôles  antidopage  intéressant  les  licenciés  des  fédérations  peuvent  être  opérés  à tout moment et plus particulièrement à l'occasion des compétitions officielles du judo - jujitsu et des fédérations affinitaires, multi-sports, scolaires et universitaires. Ces contrôles  sont effectués à l'initiative de l'Exécutif de la FFJDA ou des pouvoirs publics suivant les textes en vigueur.

Les prélèvements ou analyses sont réalisés sous le contrôle effectif des médecins mandatés par le Ministère chargé des sports et n'appartenant pas à l'organisation fédérale (suivant la procédure  prévue  au  règlement  de  la  FIJ).  Les  prélèvements  sont  cependant  effectués  en présence d'un membre de la FFJDA mandaté par l'Exécutif Fédéral. En  cas  de  contrôle  positif,  le  combattant  concerné  est informé  personnellement  par  lettre recommandée  avec  accusé  de  réception  de  la  FFJDA.  Il  a  la  possibilité  de  demander  une contre-expertise par examen du deuxième flacon de prélèvement.

Il doit pour cela en faire la demande  expresse  par  lettre  recommandée  avec  accusé  de  réception  adressée   au président de la FFJDA. La demande de contre-expertise doit être faite par le combattant incriminé dès réception de la  lettre  recommandée  l'informant  de la  positivité  du  contrôle  et  au maximum  dans  les huit jours qui suivent la réception. Dans  tous  les  cas,  l'examen  de  contre-expertise  doit  être  effectué  dans  les  90  jours  qui suivent la date du prélèvement.

Si  un  combattant  est  contrôlé  positif  lors  d'une  compétition  par  équipes,  seul  celui-ci  sera sanctionné et l'équipe complète sera déclassée de la compétition concernée. Sont  considérés  comme ayant  été  trouvés  positifs  les  combattants  qui  ont  refusé  de  se soumettre au contrôle. Les  entraîneurs,  directeurs  sportifs  et  toutes  personnes  qui  auraient  contribué  directement ou indirectement au dopage sont passibles des mêmes sanctions disciplinaires. Tout litige doit être soumis à la commission de discipline fédérale.

LA PROGRESSION FRANÇAISE DU JUDO

Les ceintures symbolisent la progression de l’élève et sont délivrées par le professeur jusqu’à la ceinture marron. Ensuite, un examen officiel permet d’obtenir la prestigieuse ceinture noire. Aujourd’hui, le Judo français en compte près de 38 000 et plus de 100 000 ont été décernées depuis la création de la Fédération.

Les âges mentionnés n’indiquent bien évidemment pas une "obligation" d’obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade. L’enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions en grade d’un élève méritant et qui a commencé à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour "retarder" celle d’un élève jugé moins performant que les camarades de son cours.

A partir de la ceinture noire ou 1er dan, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Équivalents (CSDGE) de la FFJDA.

 

    AGE et INDICATION  
Ceinture blanche

4/6 ans minimum

Pour les plus jeunes, un dispositif spécifique est proposé dans certains clubs : l’éveil Judo dès 4/5 ans.

  • Ceinture blanche: 4 ans minimum
  • Ceinture blanche avec une bande jaune horizontale : 5 ans minimum
  • Ceinture blanche avec deux bandes jaunes horizontales : 6 ans minimum
 
Ceinture blanche/jaune 7 ans minimum  
Ceinture jaune 8 ans minimum  
Ceinture jaune/orange 9 ans minimum  
Ceinture orange 10 ans minimum  
Ceinture orange/verte 11 ans minimum  
Ceinture verte 12 ans minimum  
Ceinture bleue 13 ans minimum  
Ceinture marron 14 ans minimum  
Ceinture noire
  • 1er  dan     15 ans minimum
  • 2ème dan   17 ans minimum
  • 3ème dan   20 ans minimum
  • 4ème dan   24 ans minimum
  • 5ème dan   29 ans minimum
 
Ceinture rouge et blanche 6ème, 7ème et 8ème dan  
Ceinture rouge 9ème et 10ème dan  
 

SAISON 2023-2024

Afin d'assurer des chances équivalentes aux combattants, les judokas sont répartis dans les compétitions selon des catégories d'âge et de poids. Retrouvez les catégories d’âge et de poids pour la saison en cours. Ces catégories permettent de regrouper les judokas lors des compétitions et nous permettent de regrouper nos judokas par cours.

Catégories d'âge

Catégories Années de naissance Âge indicatif
Mini-Poussins 2016-2017 6-7
Poussins 2014-2015 8-9
Benjamins 2012-2013 10-11
Minimes 2010-2011 12-13
Cadets 2007-2008-2009 14-15-16
Juniors 2004-2005-2006 17-18-19
Seniors 2003 et avant 20 et plus
Vétérans 1993 et avant + 30 ans

  Catégories de poids

Masculin

Benjamins -30 kg -34 kg -38 kg -42 kg -46 kg -50 kg -55 kg -60 kg +66 kg

 

Minimes -34 kg -38 kg -42 kg -46 kg -50 kg -55 kg -60 kg -66 kg -73 kg +73 kg

 

Cadets -46 kg -50 kg -55 kg -60 kg -66 kg -73 kg -81 kg -90 kg +90 kg

 

Juniors -55 kg -60 kg -66 kg -73 kg -81 kg -90 kg -100 kg +100 kg

 

Seniors -60 kg -66 kg -73 kg -81 kg -90 kg -100 kg +100 kg

 

Féminin

Benjamines -28 kg -32 kg -36 kg -40 kg -44 kg -48 kg -52 kg -57 kg -63 kg +63 kg

 

Minimes -36 kg -40 kg -44 kg -48 kg -52 kg -57 kg -63 kg -70 kg +70 kg

 

Cadettes -40 kg -44 kg -48 kg -52 kg -57 kg -63 kg -70 kg +70 kg

 

Juniors -44 kg -48 kg -52 kg -57 kg -63 kg -70 kg -78 kg +78 kg

 

Seniors -48 kg -52 kg -57 kg -63 kg -70 kg -78 kg +78 kg

Pesées et contrôles


La durée de la pesée officielle sera précisée par circulaire pour chaque compétition. Les combattant(e)s devront être au poids à la fin du temps imparti à la pesée.

Si des balances de contrôle sont mises à disposition des combattant(e)s pendant la durée officielle, une seule pesée officielle peut être appliquée. Le contrôle des passeports judo validés et des certificats médicaux sera effectué en même temps. Aucune tolérance de poids ne sera admise.

Les combattant(e)s seront pesé(e)s en sous-vêtements dans un local aménagé à cet effet. Les ateliers de pesée ne sont pas mixtes (combattants et commissaires sportifs). La  pesée aura lieu le jour de la compétition sauf autorisation exceptionnelle délivrée par  la FFJDA.

Termes généraux de judo en japonais

Pour pratiquer le judo, le judoka doit connaître un peu de vocabulaire en japonais. Dans un premier temps, il doit apprendre et comprendre les termes les plus couramment employés comme par-exemple,le nom de la salle où l'on pratique le judo et la tenue du judoka.

 

 Salle de Judo : dojo  La ceinture de Judo : obi
 Tapis de Judo : tatami  La ceinture noire : dan
 La tenue de Judo : judogi ou kimono  La ceinture de couleur : kyu
 Les chaussures : zori  Le salut : rei

Les termes japonais liés à l'entrainement

 

    Différentes phases d'un mouvement, différents types d'exercices

 Déséquilibre :kuzuchi  Techniques répétées dans le vide : tandoku renshu
 Préparation : tsukuri  Combat à l'entrainement : randori
 Projection : kake  Randori à thème : kakari geiko
 Saisie du kimono : kumikata  Randori souple : yaku soku geiko
 Les chutes : ukemis  Combat de compétition : shiai

     

    Différentes formes de travail

 Technique de projection : Nage waza  Clé de bras : Kantsetsu waza
 Technique debout : Tashi waza  Etranglement : Shime waza
 Technique de sacrifice : Sutemi waza  Marche naturelle : Ayumi ashi
 Technique au sol : Ne waza  Pas chassé : Tsugi ashi
 Immobilisation : Osea komi waza  Quart de cercle en arrière : Tai sabaki

 

   Les termes japonais liés aux techniques de Judo

 

    Parties du corps

 Jambes, pieds : Ashi  Cou : kubi  Genou : Hiza
 Hanche : Goshi ou koshi  Main : Te  Bras : Ude
 Ventre : Hara  Epaule : Kata  Deux mains : Morote
 Aissella : Waki  Corps : Tai  

                                             
        Actions

 Balayage : Harai ou Barai  Grand : O  Petit : Ko
 Renverser : Gaeshi  Roue : Guruma  Extérieur : Soto
 Fauchage : Gari  Lever : Age  Intérieur : Uchi
 Marche : Ayumi  Tempête : arashi  Casser : Hishigi
 Un coup : Atemi  Technique : Jutsu  Projeter : Nage
 Souple : Ju  Couché : Ne  Enrouler : Maki
 Immobilisé : Osae  Déplacer : Utsuri  Esquiver : Sabaki
 Sacrifier : Sutemi  Pêcher : Tsuri  

 

LA FÉDÉRATION

La Fédération française de judo, jujitsu, kendo et disciplines associées (FFJDA) est l'association sportive qui a pour but de promouvoir la pratique du judo et les disciplines associées composées du jujitsu, kendo, iaïdo, sport chanbara, jōdō, naginata, kyūdō, sumo et taïso. En France, elle fédère tous les clubs de judo et s'articule autour des ligues et des comités qui sont les Organismes Territoriaux Délégataires (OTD) de la FFJDA.

Site officiel : https://www.ffjudo.com


LA LIGUE

La ligue du Grand-Est est l'organisme délégué par la FFJDA qui s'occupe de la région Alsace. La ligue Grand-Est est chargé de définir une stratégie territoriale de développement du judo, jujitsu et des disciplines associées sur le territoire d'Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine. Par sa compétence, elle coordonne les organismes de proximité dans leurs plans d’action, elle mutualise et optimise les ressources humaines, administratives et financières de la région.

Site officiel : https://www.judograndest.fr/


LE COMITÉ

Le Comité Départemental du Haut-Rhin (CD68) est l'organisme délégué qui est chargé d'organiser la pratique et les compétitions départementales de judo sur le département . En relation avec tous les club du Haut-Rhin don le judo club de Guebwiller, il apporte son aide dans l'organisation des tournois sportifs et il est le relais de communication local pour la transmission des informations venant de la Ligue ou de la Fédération.

Site officiel : https://www.cdjudo68.com/

Pour les jeunes et moins jeunes, être présents sur et autour des tatamis dans un rôle actif et engagé, reste une source de motivation affirmée. Il est possible de vivre le judo dans l’arbitrage en accédant à des responsabilités, du club jusqu’au niveau international : commissaire sportif, arbitre, formateur arbitre ou commissaire sportif, évaluateur.

Par l’arbitrage, le judoka obtient les requis et participe activement à la représentativité de son club.

COMMISSAIRE SPORTIF


Rôle :

  • organise et tient les feuilles de résultats (poule ou tableau)
  • tient le chronomètre
  • manipule le tableau d'affichage
  • contrôle les compétiteurs engagés (pesée, passeport)

Conditions :

NIVEAU AGE MINIMUM GRADE MINIMUM
 Club  Benjamin  ceinture jaune
 Départemental  Benjamin  ceinture orange
 Régional  Minime  ceinture verte
 Inter régional  Cadet  ceinture marron
 National  Junior  1ère Dan

 

Si vous remplissez les conditions ci-dessus et souhaitez devenir commissaire sportif, il suffit de s’informer auprès de son professeur de club afin d’être inscrit sur les formations organisées par le comité départemental. Vous participerez ensuite à la tenue des tables organisé par ce dernier et serez présenté aux différents examens qui prouveront votre compétence.

COMMENT DEVENIR ARBITRE


Quel que soit son niveau sportif, le judoka, garçon ou fille, peut suivre une formation pour évoluer dans l’arbitrage, sous réserve des conditions suivantes :

  • être licencié et âgé de 11 ans minimum (benjamin)
  • avoir le grade minimum de ceinture jaune
  • être arbitre de club.


Le candidat doit ensuite s’inscrire par l’intermédiaire de son professeur de club au niveau du département. Il devra assister aux séances de formation d’arbitrage organisées par le comité départemental et participer à l’arbitrage suivant les convocations proposées par le département. Après avoir suivi les cours et une bonne pratique, le candidat sera présenté aux différents examens qui prouveront sa compétence.

 ARBITRE SPORTIF JUDO


Les arbitres en judo ont pour mission :

  •     d'accorder les avantages ou la victoire aux combattants suite à des techniques partiellement ou totalement réussies
  •     de maintenir l'intérêt du combat et d'assurer la sécurité des combattants en arrêtant et en faisant reprendre le combat lorsque cela est nécessaire
  •     d'informer les combattants et la table (et si possible les spectateurs) du déroulement du combat, par exemple lorsqu'il y a début d'immobilisation
  •     de faire respecter les règles et d'appliquer les sanctions appropriées si nécessaire.

Pour se faire comprendre, l'arbitre utilise des termes d'arbitrage précis toujours accompagnés d'un geste de la main, afin d'être compris aussi bien de près que de loin.

Lexique général TERMES D'ARBITRAGE

Voici une liste des termes d'arbitrage employés avec leur signification :

 HAJIME  Commencez
 MATTE  Arrêtez
 SORE MADE  Fin du combat
 HANTEI  Décision des juges
 OSAE KOMI  Début d’immobilisation
 SONO MAMA  Ne bougez plus
 YOSHI  Reprenez le combat
 IPPON  Victoire suivie de l’arrêt du combat
 HIKIWAKE  Match nul
 HANSOKU MAKE  Disqualification
 SHIDO  Faute

 

Dans le  terme «  ju-jitsu », « ju » signifiant souplesse et « jitsu » signifiant art, cela peut se traduire littéralement par « art de la souplesse ».

Le ju-jitsu regroupe des techniques de combat corps à corps qui furent développées par les samouraïs durant l’époque d’Edo. Elles enseignaient aux samouraïs et aux bushis à se défendre lorsque ceux-ci étaient désarmés lors d’un duel ou sur le champ de bataille. Ces techniques sont parfois classées en plusieurs catégories principales : techniques de frappe, de projection, de luxation, d’étranglement et de travail au sol.

Légende 


Au Japon, une légende dit que les principes du judo et du ju-jitsu furent découverts par un moine, lors d'un terrible hiver en observant les branches d'arbres chargées de neige. Il constata que les grosses branches du chêne cassaient sous le poids de la neige, tandis que les fines branches du saule pliaient et se débarrassaient de l’agresseur naturel. Ce qu'il avait découvert du comportement des branches pouvait peut-être servir aux hommes...